La danse à la ville La jeune Suzanne se laisse
La danse à la ville
La jeune Suzanne se laisse aller dans les bras du bel Ernest, mais leur danse immobile a fini par lasser l’adolescente. Elle tiendra le temps qu’il faudra afin de prouver qu’elle a du ressort et saura garder la pose sans que ne se crispe son visage.
Le maître lui a bien recommandé le garder son regard sur la main qu’elle a posée sur l’épaule de son danseur, alors qu’elle voudrait tellement se retourner pour se remplir les yeux de l’homme qui a enflammé sa vie depuis qu’elle a commencé à poser pour lui !
Dès le premier jour où il est venu demander à sa mère de la prendre comme modèle, elle est tombée follement amoureuse de ce Monsieur Pierre-Auguste. Et même si Ernest la serre plus qu’il ne faudrait, Suzanne n’a que le peintre en tête. Elle n’est pas son seul modèle, loin s’en faut, mais elle saura bien se rendre la plus désirable pour devenir sa favorite !
Suzanne ne sait pas encore que sa vie prendra une tout autre destination. Devenue une artiste peintre reconnue internationalement, mère d’un autre peintre Maurice Utrillo, épouse d’André Utter… lui aussi peintre,
Chapeau bas, Madame Suzanne Valadon !
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