On s'mélange les pinceaux
Viendra-t-il ?
Cette toile de Fernando Saenz-Pedrosa, dont on a déjà vu une toile dans un autre devoir où il était question de quai de gare et d’attente, semble bien triste.
Pour quelle raison cette femme semble-t-elle si triste ?
Racontez une histoire est soyez sûres et sûr qu’elle sera lue lundi.
Ce serait bien si votre histoire commençait par « Il m’arrivait aussi de me demander si je ne m’inventais pas habilement une excuse en prétendant que j’avais déjà cessé de l’aimer. »
Et qu’elle finît par « On méconnaît terriblement la durée de l’éphémère. »
Vous êtes tranquilles maintenant, le bac c’est fini !
Il m’arrivait aussi de me demander si je ne m’inventais pas habilement une excuse en prétendant que j’avais déjà cessé de l’aimer. En y réfléchissant, je savais bien que je me mentais et que ce jeu du ‘’Je t’aime moi non plus’’ ne pouvait que devenir dangereux…
Il avait pourtant bien dit 'Attends-moi dimanche à 15.30 h au coin de la basilique et nous filerons à scooter nous baigner aux Grands Sables"…
J’étais là bien avant 15 h, et même si j’ai laissé ma montre à la maison, je sais qu’il est en retard et j’enrage… Il fait chaud comme dans un four et la canicule laisse les rues quasi-désertes de passants. Afin de les protéger, je me suis enroulé les jambes dans le paréo que l’année dernière j’avais gagné à un jeu, lors du passage du Tour de France 1965 dans notre belle région bretonne.
- Youenn que fais-tu là ?
- Je reviens du centre aéré
- Un dimanche ?
- Ben non… nous sommes samedi : dimanche c’est demain !
Ma colère est tombée d’un coup… Fallait-il que je sois impatiente de retrouver Erwann pour avancer d’un jour notre rendez-vous
On méconnaît terriblement la durée de l’éphémère
J'ai dû situer mon hidtoire dans un passé où les téléphones portables n'existaient pas...