10 Pacifique et visite du Volendam
Samedi 3 octobre
Encore une heure à retrancher. Nous voici dans le fuseau de Pekin, Singapour et Hong Kong, en avance de sept heures sur la France, de laquelle nous sommes désormais plus près depuis le changement de date.
A 3 heures heure française, je devrais aujourd’hui assister au mariage d’Annabelle Fabre et Jean de Pardieu à Nantes, eux pour lesquels j’ai peint à l’aquarelle une carte de Bretagne en cadeau de noces. A 10 pm, je penserai à eux qui entreront à cet instant dans la petite église de St Pasquier, au cœur de la ville, si étonnante avec son air rustique de place de village.
Ce matin, la mer est rough, c’est à dire qu’elle a des creux de 2,50 à 4 m
Depuis ce matin, nous naviguons dans une épaisse brume grise et chaque minute, la sirène annonce la présence du navire à ceux qui pourraient croiser sa route. Du pont 8, le regard peut juste en saisir le sillage.
Nous avons pu acheter des yens à bord, le dollar me semble faible et je n’ai pas pensé à proposer mes euros. Tout est cher au Japon. Pour 40 US$ nous avons obtenu 3.000 yens, alors que nous pouvions en espérer 3.636 au cours officiel ! Le responsable de la transaction n’est pas perdant…
Le récital de piano de David Howarth est une heure de bonheur absolu, depuis Mozart jusqu’aux immortels thèmes musicaux des films célèbres. Dans la foulée, Joyce se prête au jeu des questions et accepte de monter sur scène pour un match hommes/femmes dont les « guys » sortent vainqueurs. Le show est celui de Larry Linkin à la clarinette et Laura Compton qui s’est déjà produite.
Je vais seule à la salle Rotterdam pour le dîner que j’apprécie, tandis que Joyce va avaler une pizza ou un hamburger pour être fin prête à un rendez-vous important au Crow’s nest, où elle m’a demandé de la rejoindre si j’en avais envie.
Mon voisin de table de Vancouver situe parfaitement la Bretagne et n’emploie pour sa cuisine que du sel de Guérande !
Est-ce une grenouille qui repose sur mon lit ?
Demain est un autre jour dirait Scarlett O’Hara, et je vais poser le pied au pays du Soleil Levant : le Japon !
Pour donner un peu de consistance à ce billet (les jours en mer sont un peu monotones), je vous invite à visiter le bateau, même si je n'ai pas tout vu : lorsque j'étais mal, je n'avais pas envie de le parcourir, et lorsque j'ai été guérie, j'avais autre chose à voir !
Pour aller dans ma cabine (sans hublot je le rappelle...) il suffisait juste de tourner à droite avant la double porte à miroirs qui mène au pont-promenade. A demain, pour la découverte du pays dont je rêvais depuis soixante deux ans !