Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Bourlingueuse
La Bourlingueuse
Publicité
La Bourlingueuse
Derniers commentaires
Archives
12 mai 2008

Roberto, le lièvre argentin

Longtemps que nous n'avons pris la route sur les pistes de Patagonie, même si San Carlos de Bariloche est une ville plutôt mondaine qu'il faut bien traverser avant d'aller plus loin redécouvrir la Nature...

Il court, il court… Roberto !

Lundi 17 mars

Embarquement dans un minibus, conduit par un guide. Le lac Nahuel Huapi a ce matin des couleurs de saphir, mais nous allons au Lago Mascardi, où le parc naturel est géré par les Indiens Mapuches. Le bus suit un chemin étroit et sinueux où il passe à peine, franchit des passerelles en troncs d’arbres recouverts de terre qui permettent de franchir un torrent… nous commençons à nous demander où nous mène Roberto, le guide barbu assermenté. En cas de pépin, qui viendrait nous chercher ici ?

Un bâtiment de bois inachevé est le point de départ de la randonnP3170214ée. Nous pouvons entrevoir le lac Mascardi entre les arbres, mais, suivant Roberto, nous nous enfonçons dans le sous-bois à la vitesse d’un cheval au galop, crapahutant au-dessus des ruisseaux, des troncs d’arbres renversés, enjambant les talus avec l’aide de mains secourables. Bernard et Christian renouvelant leur BA du Pérou, tentent de me hisser en me tirant vers eux, cette fois : la « marche » est haute, et mon pied qui pivote sur la terre pâteuse me déséquilibre, car l’autre ne prend appui que sur la pointe. J’ai bien cru que mes « supporteurs » allaient se trouver avec moi au fond du fossé. On n’a pas fini d’en reparler, si vous voulez mon avis !

Le parcours continue dans le bois, mais j’ai maintenant une canne que m’a trouvée Edwar qui m’aide et m’offre son épaule dans les passages diffic18_Promenade_Bariloche_01iles. Nous voici enfin sur la plage où je décide de rester pendant que le 18_Promenade_Bariloche_15_1groupe va s’épuiser à suivre dans la montagne un « lièvre » argentin de la race robertus velocitus. J'ai choisi de m'installer sous un arbre couché près du lac dans la tiédeur du soleil, et je vais lire mes guides, écrire des cartes, dont une au Dr Coisy, mon chirurgien pour lui dire que ses deux prothèses et moi allons bien toutes les trois… pour le moment ! L’eau bleue a des vaguelettes d’émeraude sous le soleil et leur clapot qui me rappelle la mer me fait un instant penser que la marée vaP3170215 monter.

Plusieurs heures passent ainsi à farnienter, tandis que j’imagine les copains soufflant et souffrant derrière Roberto avec son allure de chèvre des montagnes. Lorsque enfin, ils arrivent épuisés, et, pour quelques-uns, déçus, je m’entends dire que j’ai fait le bon choix de rester les attendre dans un si joli cadre. En fait, Roberto s’est contenté de leur montrer le chemin, grimpant à toute allure sans se préoccuper d’eux, les précédant de 100 m, et continuant sa marche dès qu’il apercevait ses suivants immédiats. Ils ont ainsi monté pendant 2 ½ heures, ont pique-niqué et sont redescendus… Ah ! Roberto n’a jamais voulu admettre que le chemin montait : on lui pouvait bien lui montrer le lac, en bas, il disait « non ».

L’eau du lac a paru douce aux messieurs, et elle leur a rincé la sueur. A son habitude, Roberto avait filé, mais il a fini par revenir nous chercher, et nous avons 18_Promenade_Bariloche_16_1derrière lui rejoint le minibus tout proche en longeant le lac. Pourquoi cette marche inutile ce matin, dans la forêt parsemée de difficultés et de chausse-trapes où j’ai eu tant de mal à avancer ? Avant de quitter le parc, nous restons un moment à observer des oiseaux, peut-être des pics à tête rouge.

Nous prendrons le réconfortant tea-time au luxueux hôtel Mascardi. Luxueux… c’est peu de le dire… Il ouvre toutes ses baies sur le lac du même nom, et ses boiseries somptueuses laissent deviner quel genre de clientèle le fréquente. Les bacheliers fortunés du pays se font offrir un séjour ici, à San Carlos de Bariloche, où ils fréquentent plus les boîtes de nuit que les pistes de ski ou les rives du lac.

Dix Français et un Péruvien dans Bariloche, ce n’est pas monnaie courante. Comme elles sont dures à monter, les rues de San Carlos, tout comme celles de Frisco, ou, plus proches, celles de Cuzco... "La Jauja" est enfin en bout de piste, deux rues plus bas, avec son décor de bois verni, et si certains se laissent tenter par la viande argentine, la truite du lac, est ce soir la vedette.

Publicité
Publicité
Commentaires
M
ma petite derniere ici bisous Marcel http://www.dailymotion.com/video/x5fmbi_soleil-chti_creation
Répondre
D
Bonjour depuis Canton en Chine,j'habite effectivement assez loin du séisme,mais c'est une vraie tragédie,le bilan devint de plus en plus lourd,maintenant la pluie s'en mêle.Une épreuve terrible pour ce pays .,bonne journée :0059: bye<br /> A bientôt
Répondre
A
Un plaisir de voyager avec toi! Tu es vraiment "bourlingueuse"!(La Foire à la Brocante d'Avignon ne m'a toujours pas apporté de mortier: il y avait peu de marchands et il a plu!!) A bientôt!
Répondre
M
elle est trés mignonne ton histoire ..<br /> <br /> calin du Gard de Michelotte
Répondre
M
pour repondre a ta question bisous Marcel<br /> <br /> En parcourant ce blog, vous avez sans doute remarqué, dans la zone réservée aux commentaires, des liens sous le titre Pisteurs. Il s'agit de commentaires distants sur un billet qui ont été notifiés depuis d'autres sites Web par trackback.<br /> <br /> À quoi sert le trackback ?<br /> Le trackback est à l'origine un outil développé par les concepteurs du logiciel MovableType pour permettre aux weblogs, ou plutôt aux machines qui hébergent les blogs, de « dialoguer » entre elles. <br /> <br /> Comment fonctionne le trackback ?<br /> Voici un petit exemple.<br /> <br /> Supposons que Pierre publie sur son blogue un billet décrivant la recette de la quiche lorraine. Marie aime la quiche lorraine et c'est une lectrice assidue du blog de Pierre. Elle apprécie la recette, mais elle recommande quant à elle de faire revenir les lardons.<br /> <br /> Marie publie sur son propre blog sa recette personnelle, en forme de commentaire sur le billet de Pierre (vers lequel elle placera probablement un lien hypertexte).<br /> <br /> Pierre et les autres lecteurs de son blog trouveraient sans doute intérêt à parcourir ce billet-commentaire de Marie : il traite d'un sujet connexe et propose une variante intéressante. Le trackback va permettre d'établir un lien depuis le billet de Pierre vers le billet de Marie, qui le complète et le commente.<br /> <br /> C'est le logiciel qu'utilise Marie pour publier son blog qui indique par trackback au logiciel de Pierre l'existence du billet-commentaire.<br /> <br /> Pour cela, Marie consulte le billet de Pierre et recherche l'URL de trackback du billet sur lequel elle réagit sur son propre blog.<br /> <br /> Muni de cette adresse URL, le logiciel de Marie entre en contact avec le logiciel de Pierre et lui envoie un trackback. Au cours de cette opération, le logiciel de Pierre récupère le titre du billet de Marie, sa description et l'URL à laquelle on peut le consulter.<br /> <br /> Si Pierre a activé cette fonction, son logiciel peut alors automatiquement afficher (tout comme il afficherait un commentaire) les informations sur le billet-commentaire de Marie et un lien permettant aux visiteurs du carnet de Pierre d'aller lire ce billet.<br /> <br /> Comment envoyer un trackback ?<br /> Pour notifier un commentaire distant par trackback, il faut utiliser un logiciel doté de cette fonction. De nombreux carneticiels le permettent. Si le logiciel ou la plateforme d'hébergement que vous utilisez ne permet pas d'envoyer un trackback à un autre Weblog, vous pouvez contourner cette difficulté en utilisant un service Web tel que Primitive.
Répondre
Publicité