News Orleans n'est plus La Nouvelle Orléans !
Deux mois que je ne suis pas venue sur ce blog !
Pour ma défense auprès de ceux qui se sont inquiétés de mon silence, j'ai mis un long moment à négocier les sept heures de décalage horaire entre Dallas et Nantes...
Puis une grrrrrande fête de famille a vu se réunir dans mon jardin ceux qui comptent dans mon coeur et qui voulaient avec moi célébrer mon entrée dans le "très grand âge". Ils sont venus de loin... et jusqu'au jour dit, la météo nous avait donné des soucis ! Il a fallu en catastrophe acheter un barnum de 9 m x 3 (merci à Castorama de le vendre au prix d'une location !). Le ciel a cependant été clément ces deux jours et, avec Albert mon "cousin jumeau", nous avons pu souffler nos 80 bougies : le plus dur avait été de les allumer !
Je n'ai pas encore pris le temps de saisir sur l'ordi mon carnet de route, puisque mon amie Joyce nous a fait parcourir 4.034 miles = 6.492 km à travers 9 states, dont deux nouveaux pour moi Alabama et Tennessee, ce qui porte mon palmarès à 42 états parcourus aux USA... Je vous en ferai part dès que je trouverai le temps de me remettre à l'ouvrage.
Quinze après, j'ai revu La Nouvelle Orléans avec consternation. Bien sûr, il y a eu Katrina et son cortège de malheurs qui a ravagé la ville des pauvres, mais ce que l'on appelle "French Quarter" le quartier français ou "Vieux Carré" fut épargné. La rue Bourbon, où le jazz "nolinss" sortait de chaque porte, est désormais vouée au sexe et au boum-boum des basses de la musique contemporaire. Il y a bien des nostalgiquesqui tentent de faire revivre les manifestations populaires de défilés, mais le coeur n'y est plus. Je vous écrirai plus tard mes impressions en détail.
Aujourd'hui, je vous envoie ma dernère toile, impression nostalgique de l'une des plus anciennes rues de la Nouvelle Orléans, Royal Street : la rue Royale au petit jour, quand les fêtards sont couchés...