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La Bourlingueuse
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13 août 2018

Le secret sera-t-il bien gardé ?

Réveillée à 7 h, je n’entends aucun bruit et reste à lire. Ce livre, écrit par un Italien, m’agace. Il est censé faire une critique des Français, mais, à l’inverse d’autres auteurs étrangers qui ont fait la même démarche, il manque totalement d’humour, donne des leçons et est même pontifiant !

Bernie a fini « Le Barrage contre le Pacifique » de Marguerite Duras, et je vais en commencer la lecture après avoir consulté mon blog et celui des autres pour lire les commentaires sur notre "devoir du lundi" qu’a proposé Lakévio sur une phrase de la même, précisément. 

Joan est déjà parti pour son camp de vacances et la journée est calme. Au dîner, nous aurons une darne de thon sauce à la noix cecoco, recette qu’Axel a mise au point et que sa maman a parfaitement réussie.

Ccomme chaque lundi j’ai lu avec intérêt les blogs des amis et les commentaires. Marguerite Duras n’a pas que des admirateurs et c’est amusant de lire leurs états d’âme…

J’ai entamé la lecture du "Barrage contre le Pacifique". Les premières pages ne m’emballent pas mais je ne vais pas déclarer forfait de sitôt et j’irai jusqu’au bout du livre. Il n’y en a pas que j’ai lâché, excepté peut-être un livre dont l’action se passait dans l’Egypte ancienne et auquel je n’ai trouvé aucun intérêt…

§

Branle-bas de combat : aujourd’hui est un grand jour ! Nous allons jusqu’au (ne comptez pas sur moi pour vous dévoiler le nom du site), sur la route de la Traversée qui franchit le col des Mamelles. Auparavant, un saut chez Decathlon à Destreland est nécessaire pour l’achat d’accessoires indispensables.

- Chaussures roses en peau de méduse antidérapantes pour le bain dans les coraux du lagon ou les pierres glissantes du torrent

- Un chapeau de toile ; ici Phoebus est redoutable

- Un fauteuil pliant pour le confort de la « reine-mère »

- Une tente pour les nuits insulaires

- Quelques provisions de bouche dans une supérette pour compléter les grillades

Nous voilà parés pour assurer l’essentiel et rejoindre nos Barcelonais partis devant. Des dizaines de voitures stationnent à la Cascade aux Ecrevisses, tout comme au site d’après, celui de la Maison de la Forêt. Rien n’indique qu’au bout d’un chemin sur la gauche se trouve un havre de paix près d’un torrent où ont été construits huit carbets en bois équipés de tables et bancs qui peuvent accueillir les pique-niqueurs et deux barbecues rustiques, le tout dans un décor végétal reposant. A notre arrivéee, deux d’entre eux sont déjà occupés, outre celui où sont posés les sacs de Maria, Antoine et Matthieu qui se baignent. Le torrent est encombré de grosses pierres arrondies qu’il faut franchir avant de pouvoir s’immerger totalement dans son eau fraîche. Y parvenir ne m’a pas été aisé mais des mains secourables ont permis à l’ancêtre de profiter des joies familiales. Quatre générations fixent l'objectif ! J’ai tenu à sortir seule et y serais peut-être parvenue sans une marche trop haute. Mais l’honneur a été sauf.

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Merguez, poulet grillé (pré-cuit par LN) tomates, pastèque et bonne humeur ont été au menu. Matthieu et un petit Lilian se sont affrontés au pistolet à eau et il n’y a pas eu de vainqueur. Au fil du temps, les huit carbets ont été occupés et il est évident qu’il ne s’agit pas de touristes. Ce coin privilégié n’est connu que des autochtones ! Reste à espérer que les guides touristiques ne s’en mêlent pas !

Si nous voulons être à temps pour cueillir Joan au centre aéré, il est temps de plier le matériel avant les ultimes photos.

Y aurait-il un accident sur la route goudronnée tellement sinueuse ? Nous devons stopper ou rouler au pas tandis que la file opposée arrive par à-coups. Non ! ce sont d’innombrables voitures qui, à la Cascade des Ecrevisses, sont garées en dépit du bon sens et empêchent la circulation !

§

Joan est ravi de sa journée… mais nous n’avons pas de clés pour entrer dans la maison…  Qu’à cela ne tienne… Allons donc nous offrir une glace à Moule-Cash et allons la déguster dans le parc voisin. C’est Hélène qui régale et le duo masculin choisira la bière quand il sera  revenu du magasin d’accastillage où Bernie fait son shopping.

J’ai rendez-vous demain à 12.20 h avec un ORL de l’hôpital de Pointe à Pitre, obtenu de haute lutte depuis la métropole : le téléphone était toujours sur messagerie automatique. Après quelques jours de vains essais, par miracle, une fois enfin, la sonnerie a hoqueté une dizaine de fois… et une voix m’a répondu ! 

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Commentaires
D
Tes photos nous enchantent et le récit de ton séjour nous ravit (ORL en moins !).<br /> <br /> C'est vraiment sympa ce séjour et cette famille est véritablement soudée et interessante. J'adore ton rire (en photo, car déjà que je suis sourde, alors de si loin, hein !)
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H
Tu as eu mal à l'oreille à l'atterrissage ?
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L
du fil, pas du "fin"
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L
Tu as réussi à avoir quelqu'un au bout du fin en téléphonant à un hôpital public ?<br /> <br /> Ça c'est la vraie performance de ton voyage.
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