Les joies de la famillle
Le croirez-vous, ami(e)s qui me lisez, que j'ai découvert le plaisir de me faire materner ?
Oui ! je l'avoue sans honte... moi la féministe qui revendique haut et fort son indépendance, je savoure les tendres attentions de ma descendance qui trouve des astuces pour
1/ me faire monter sans difficultés sur l'avant du Gros JeF avec une échelle qui s'accoche à l'étrave (pas de photo-témoin) alors qu'ils peuvent sauter comme des cabris depuis quai sur les amarres jusqu'au pont
ou bien
2/ me tendre une épaule solide où m'accrocher afin de me faire franchir les passages hasardeux entre les coraux avant la plongée dans le lagon
ou encore
3/ être aux petits soins à chaque moment de la journée, me rappeler qu'il faut boire (beaucoup) d'eau, mais me préparer le soir un planteur (léger) avec les maracudjas du jardin
bref,
je me laisse dorloter avec volupté : le 4e âge a aussi ses avantages...
La dorade coryphène pêchée samedi en allant à Marie-Galante est la plus grosse pièce qu'Hélène a eue au bout de sa ligne. C'est un mâle, carastéristique par son front en angle droit. La femelle pêchée le lendemain était plus petite : son front est arrondi.
Je l'ai déjà écrit, mais puisque j'ai l'âge de radoter...
Tant qu'elles sont dans la mer, les dorades apparaissent d'un magnifique bleu-vert, puis, sorties de l'eau deviennent dorées quelques intants avant de virer au gris.
Voraces, elles ont une croissance rapide et se reproduisent vite, si bien qu'elles ne sont pas en danger de disparition.
Ceci à destination des écolos...