Désembarkment : de Seward à Anchorage
27 juillet
Joyce m’a prévenue : pour elle, lever à 6 o’clock am, et breakfast au Lido. Ayant fait des excès de table au cours de cette semaine, je fais l’impasse sur le petit-déjeuner mais charge mon sac à dos de ce que je ne laisser dans mes sacs : linge de rechange et objets de toilette, ordinateur et appareils photo. Plus le Gallimard qui pèse son poids !
Affolée, Joyce a surgit à 6.30 h me dire que notre groupe 1 venait d’être appelé, et qu’elle m’attendrait au niveau 2. Je ne comprends pas ce changement d’horaire et je suis sûre qu’il y a un os dans le potage… Néanmoins, comme le lift m’arrête devant le Vista Restaurant, je me dis que c’est là peut-être qu’elle m’a donné rendez-vous. Non, elle n’y est pas et ne peut être qu’au gangway… Une responsable du bateau lui a dit que si un groupe 1 avait bien été appelé, il ne pouvait pas s’agir du nôtre puisque le desembakment est prévu plus tard. .. Au Lido, nous retrouvons Chris et Anna tout à fait décontractés, occupés à engloutir un breakfast à l’américaine : omelette, bacon frit, salade de fruits, pâtisseries aux fruits rouges !
Joyce finit par aller se renseigner et revient en me rappelant qu’il faudra descendre la retrouver au gangway niveau 2… où elle n’est pas… (ou n’est plus) lorsque j’y arrive ! La femme qui nous avait vu ensemble il y a deux heures me confirme qu’elle a bien quitté l’Oosterdam et est déjà dans le bus. Au pied de la passerelle, une quinzaine de bus sont alignés… Je n’ai pas à me poser la question de savoir dans lequel monter. Je m’entends héler depuis le premier. Joyce déjà assise, a chargé un passager de me cueillir au passage. C’est ainsi que nous passerons une grande heure à attendre le départ du bus !
Débarqués à Seward, nous gagnerons Anchorage en deux heures et demie de conduite tranquille avec deux arrêts à des scenic landcapes (belles vues).
A Anchorage, nos bagages nous attendent dans un vaste hall et pendant que Bernard et Joyce vont louer la voiture, la famille se regroupe autour d’une table près de laquelle sont posés les bagages qu’on ne quitte pas de l’œil. Aucune hâte, pas d’impatience, tout roule comme une organisation bien huilée. Chacun trouve ses bagages sans peine et présente sa carte à la sortie pour que le vigile vérifie l’identité et les étiquettes.
Gisèle est contente : la Toyota4 Runner haute sur pattes nous fera dominer la situation en cas de mauvaises rencontres sur la route du McKinley que nous prendrons demain matin.
Les bagages déposés à l’hôtel, tout le monde se retrouve pour le dîner dans un resto genre gargote (Gisèle dixit) qui sert des fruits de mer dont le fameux King crabe à 49.99 $ la portion tout de même, et du saumon sauvage. Pour ceux qui préfèrent le hamburger pas de souci, y en a aussi ! Michelle (dont le père fut l’ami de Roy le frère de Joyce) qui habite Anchorage est venue nous rejoindre. Au cœur de l’hiver, il y a ici deux heures de jour, mais à Fairbanks, c’est seulement une heure ! C’est la raison pour laquelle les Alaskiens savourent tant les longues soirées d’été !
Joyce a dit au-revoir à Ping, Scott, Jade et Emerald ses Californiens qui prennent l’avion demain, mais ils se reverront à Noël. Elle retrouvera ses Texans à son retour à Dallas.
Pour une raéison que j'ignore, je ne suis pas parvenue à éditer les photos que j'avais préparées.