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La Bourlingueuse
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17 août 2011

Les costumes du Carnaval de Rio de Janeiro...

27 – Rio de Janeiro

Lundi 31 janvier 2011

 

DSCN9900DSCN9896Il est déjà temps de repartir pour la soirée samba… Le repas dans un restaurant « typique » ne me laissera d’autre souvenir que celui des serveurs qui, munis de longues broches découpent au-dessus de l’assiette des clients les viandes diverses que certains convives se font servir et resservir à l’envi. Mais où peuvent-ils mettre tout ça ? Auraient-ils des estomacs sans fond ? Auparavant des filets de poisson grillé étaient DSCN9901proposés, et j’ai choisi le poisson blanc (l’autre était du saumon que j’aurais pu choisir aussi…) dont je n’ai su qu’après qu’il venait de l’Amazone ! Que n’a-t-il pas avalé avant d’arriver à Rio de Janeiro ? Une grande photo accrochée m'intrigue : une traction avant Citroën et ses chevrons y joue les vedettes. Les serveurs ont une technique particulière pour mettre les assiettes dans leur plateau. Une petite bouteille d’eau minérale de 33 centilitres est incluse dans le repas, mais la suivante vaut 10 réaux, soit 6 US$ = 4 €). Et on vous l’annonce sans rire ! DSCN9909

La salle de spectacle est rustique, des chaises sont alignées autour de longues tables, et DSCN9907chacun se place à sa convenance. La place que choisit Joyce tout est au fond, alors que je souhaite être près de la scène qui s’avance en podium jusqu’au milieu de la salle. Je me suis trouvé une place sur le côté, sur une plate-forme qui domine de deux marches le reste des spectateurs, où Joyce ne tarde pas à me rejoindre. Geri a préféré rester près de l’air froid du ventilateur  

Pour faire patienter le public en attendant le spectacle, une adolescente en tenue nationale des joueurs de football brésiliens fait une magistrale démonstration de sa dextérité. Y a-t-il un mot pour décrire l’habileté des pieds ? Quoi qu’il en soit, le ballon ne touchera plus terre pendant la vingtaine de minutes que va durer sa performance. Elle termine sur les hourras d’un public admiratif.

DSCN9914DSCN9913Le rideau se lève et j’en prends plein les yeux… c’est une évocation dansée de leurs origines africaines et amérindiennes. Mais dès le tableau suivant, les danseuses se trémoussent et leurs fesses rebondies frétillent pour le plus grand plaisir des regards masculins. Elles sont dénudées et leurs corps pulpeux à la peau dorée ou sombre contrastent avec les quelques paillettes dont elles sont vêtues… Les danseurs sont à peine plus habillés qu’elles, mais leur slip leur enserre étroitement les fesses.DSCN9927

DSCN9918Quatre hommes sautent en de gigantesques bonds qui les font passer les uns au-dessus des autres avec une incroyable souplesse. L’un d’eux, le plus grand, se tient debout devant un drapeau brésilien tendu, dont le haut est bien à deux mètres. Après s’être avancé, il se retourne puis prenant un élan de trois à quatre mètres, il fait un saut périlleux qui le fait passer très au-dessus.
Saute !

 

Mais celui qui m’a carrément époustouflée est un jeune manipulateur de boliches, ces cordelettes au bout desquelles sont fixées des boules d’acier qu’il fait tournoyer autour de lui à une stupéfiante vitesse. Ces boliches étaient autrefois utilisées par les gauchos et vaqueros argentins pour leurs troupeaux, et nous en avions eu une démonstration à Salta. Mais ce que je vois ce soir est autrement plus athlétique ! Il danse en cadence, ses boliches martelant le sol qui marquent le tempo de plus en plus rapidement jusqu’à l’explosion finale des applaudissements frénétiques du public.


Le magicien des boliches

Arrive alors le boss, qui remercie les spectateurs d’être venus si nombreux, et il demande s’il y a des Américains… oui… des Canadiens… oui, des Britanniques… oui, des Danois… oui, des Belges… oui, Français… oui, une ! Mais il y a aussi des Israéliens, des Coréens, des Turcs, des Russes et des Chinois. Avant d’entonner l’hymne du Brésil, il nous est demandé de chanter celui du Danemark (y aurait-il quelqu’un d’important dans la salle ?) puis un Coréen (du Sud, est-il besoins de préciser ?) vient sur scène chanter aussi le sien, et un Turc fait de même.

Tout ce temps pris est nécessaire aux acteurs pour revêtir les somptueux costumes de Carnaval et l’éblouissement est total ! Certains font près de trois mètres de haut, mais les danseuses les portent avec une apparente aisance malgré leur poids. Ceux qui ont conçu et réalisé ces merveilles ont une imagination délirante et un savoir-faire sans limites.

Quelle soirée pleine de couleurs, singulière et tonique !  

 

 
Sommes-nous à Rio... ou à Versailles au Grand Siècle ?

 
Rio fait la fête !

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Commentaires
T
c' est une soirée spectacle, diner compris !<br /> je constate malgré tout que les spectacles sont endiablés et proposés par des sportifs !<br /> bonne fin de semaine <br /> bisous
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A
J'essaie d'imaginer le spectacle, avec ces merveilleux costumes; c'est à peine possible tant il y en a d'extraordinaires!<br /> Excellente idée ce journal de voyage illustré; merci de nous en faire profiter.<br /> Merci aussi pour tes visites et ton dernier commentaire qui m'a quelque peu amusé.
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