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La Bourlingueuse
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8 avril 2011

On repart de zéro... mais avec les photos !

Il m'a fallu beaucoup de temps pour reprendre pied dans les réalités quotidiennes et absorber mon décalage horaire. La vérité m'oblige à dire que je n'ai pas vraiment fait d'efforts, me laissant rattraper tout doucement par les événements... Mais une aussi longue absence avait laissé s'accumuler courrier, factures, dossiers en suspens... et la mauvaise surprise de la décision du Médiateur dont je vous ai parlé avant-hier. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot et n'ai pas voulu signer que j'acceptais sa décision.

Repartons en voyage... Vous voulez bien me suivre ?DSCN8500

Au pier d’embarquement nous est arttribué le n° 79 mais l’attente sera de moins d’une heure avant que nous obtenions tous les documents contre nos passeports. J’apprends avec surprise que j’ai été enregistrée lors de la précédente croisière comme « male » au lieu de « female », mais cette fois, je suis Blanche MILLIOO (ça vous a un p’tit air Indien non ?). En cas de naufrage, je dois me rendre dans le canot de sauvetage 06.

Notre cabine est en face des ascenseurs et la fenêtre nous donne une large vue sur le ciel DSCN8497de Floride. Nous avons deux lits accolés que nous demandons à séparer, ce qui est aussitôt fait. Chacune de nous prend ses marques dans le domaine qui sera le nôtre pendant 66 jours, mais il y  de la place pour deux, et il est convenu que j’occupe le bureau avec l’ordi. Un plus par rapport au Volendam : deux prises électriques européennes. Heureusement, car je n’aurais pu utiliser mon adaptateur, trop petit pour celle de l’ordinateur. Le Prinsendam est plus petit que le Volendam, et avec moins de cabines, et il est plus facile d’y circuler, n’ayant pas le vaste espace du lobby qui obligeait à prendre l’escalier ou l’ascenseur pour descendre à l’aller, et l’inverse au retour pour remonter jusqu’à notre niveau.

Tandis que Joyce part explorer le bateau, je m’installe pour continuer ce « carnet de bord ». Une mauvaise manipulation due à mon inexpérience du maniement de Windows 7 fait qu’une partie des fonctions de l’ordi a été annihilée par Word qui a pris le commandement des opérations. Je ne sais comment m’en sortir… 

DSCN8496Le personnel de service à bord est Indonésien, si leur sourire semble naturel, leur gentillesse autant que leur disponibilité sont sans limites. Joyce revient me chercher parce qu’il y a une réception « drinking free » sur la plage arrière à 5 pm, et je promets de l’y rejoindre aussitôt que j’aurai réglé mon problème informatique à l’Explorateur Lounge avec le manager. Je n’y vois personne, mais une jeune femme brune vient me parler : le responsable sera là de 7 pm à 10 pm. Son badge montre qu’elle fait partie du personnel de bord. C’est Alexandra, elle est Serbe et tient une boutique qu’elle me conseille d’aller voir. Je mets d’emblée les choses au point : je fais cette croisière, mais ne suis pas une femme riche et je ne lui achèterai rien même si je vais la voir. See you later…

DSCN8506A l’heure  dite, je suis sur la plage arrière au milieu d’une foule qui a le verre à la main, mais Joyce est introuvable. Une animatrice vient me proposer de gagner qq chose mais je ne prends pas la peine d’essayer de la comprendre… et je crois m’entendre appeler au milieu du brouhaha en levant les yeux, c’est bien Joyce qui me hèle, appuyée à la rambarde du pont supérieur, un verre à la main : elle fait signe que c’est du « costaud » à base de rhum blanc, et part aussitôt me chercher un verre, alors que j’aurais préféré du champagne… Mais allez donc arrêter une femme pleine de bonne volonté qui pense sans malice que ses goûts sont les vôtres… L'Amsterdam, le sister ship du Volendam, est amarré à la poupe du Prinsendam.DSCN8505

Deedee vient nous rejoindre. Joyce m’avait parlé de cette rencontre, mais je n’avais pas réalisé que c’était une passagère du Volendam dont il était question. J’avais gardé le souvenir de son physique particulier, une obésité parfaitement assumée, mais elle a une tasse de thé à la main. J’apprends ainsi qu’ancien professeur, elle s’est reconvertie dans le business et importe des soies de Chine qu’elle vend dans deux boutiques près de San Francisco. L’orchestre joue des airs de l’avant-guerre pour un auditoire de la même époque ! Les côtes de Floride s’éloignent dans le soleil couchant.

Le manager de l’informatique m'annonce qu’il ne peut rien pour moi « parce que mon ordinateur est en français et qu’il ne le comprend pas ». Je pense surtout que le problème le dépasse même s’il m’affirme que j’ai un vahereusse : il me faut quelques secondes pour traduire qu’il parle d’un virus… Je croise Joyce au sortir de l’ascenseur un verre à la main du divin breuvage au rhum, qu’elle sirotera pendant que nous allons au salon deDSCN8516 musique où un violoniste solo accompagné d’un pianiste et d’un contrebassiste joue un air classique ennuyeux. Mais tout change avec « My Fair Lady » et « La Veuve Joyeuse », et DSCN8517je repars en dansant jusqu’au salon La Fontaine où est servi le dîner à 8.00 h. Deedee surgit et je comprends qu’elle partagera notre table. Nous sommes placées à une table de 8 où est déjà installé un couple de l’Ohio, et Géraldine (dite Gery) une femme seule, métisse de la Nouvelle Orléans. A son habitude, c’est Joyce qui me présente.

Le service est très long, mais une partie du personnel est encore occupé à livrer les bagages dans les cabines, ceci explique peut-être cela. Raisonnablement, je commande une coupe de fruits en entrée et une « tour de crabe » en plat principal. Le serveur semble DSCN8519surpris de mon choix : nothing else ? Non, c’est tout. Je comprends sa surprise à l’arrivée de la « tour de crabe » : c’est à peine plus gros qu’un sushi. J’aurai ainsi davantage de place pour le dessert… un sundae à la mangue. J’ai compris que le chef de rang nous promet pour l’avenir une table de six. Nous aurons donc les mêmes convives chaque soir. J’avais aimé sur le Volendam le hasard qui nous faisait rencontrer des personnes différentes chaque soir au dîner. Une rose rouge sombre à l’interminable tige est offerte à chaque dame 

Nous avons à peine le temps d’arriver au théâtre avant que le spectacle ne commence. Le directeur de croisière commence un interminable discours bien au point et récité avec un brio qui dénonce une longue habitude… et auquel je ne comprends que quelques jokes dont l’effet final m’échappe souvent. Suit la vedette de la soirée, sanglée dans une robe de velours noir qui dénonce des formes en expansion et un ventre confortable. Elle raconte des blagues, elle aussi, à la vitesse d’une mitrailleuse et Joyce ne cesse de s’esclaffer. Je choisis de prendre la tangente, et deviens aussitôt la cible de son speech tandis qu’elle avance vers moi. J’explique que, Française, je ne la comprends pas et elle me laisse partir après une embrassade comme savent si bien le faire les Ricains.

Damned ! ma carte-clé n’ouvre pas la porte, et je dois aller au Front Office la faire réinitialiser. J’en profite pour leur dire que je suis MILLIOU et non MILLIOO, bien que si je me réfère à celle de Joyce, je devrais être MARCHESSEAU.

Le sac en toile de la Holland America Line est déposé sur les lits avec le chocolat traditionnel et le Daily Program.  Le bruit des machines est plus perceptible dans cette cabine que dans celle du Volendam mais ici, la fenêtre est en plus, ce qui compense largement. Nous dormirons d’un sommeil sans faille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    

 

 

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Commentaires
M
Merci de m'avoir laissé un commentaire sur mon blog! C'est souvent que je dis à certaines personnes de la blogosphère que j'apprends beaucoup de choses intéressantes . Alors, vive le Net!!!<br /> Très bon week end.<br /> Michèle.
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M
bonjour Blanche tu vis là toujours de superbes aventures tu dois avoir des souvenirs plein la tête je te fais de gros bisous<br /> Marcel
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M
Pardon pour la faute d'orthographe: illustré, bien sûr !!!
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M
Je repars volontiers en voyage avec toi Gwen. Les photos sont un plus incontestable!<br /> Je t'embrasse, <br /> Michèle
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N
Je suis bien contente de te retrouver Gwen, il est tard, et je commencerai à lire tes récits, de voyage ce WE, en attendant bises à toi ma belle
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