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La Bourlingueuse
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2 mars 2011

C'est pas l'Pérou ? Si !

A tous : le chemin du retour est long, mais chaque jour est un cadeau... 

 

50 – Valparaiso - Chili

Mercredi 23 février 2011 

13.196 knots = 24.439 km depuis le départ…

Mer grise, ciel gris, l’été austral ne se met pas en frais pour nous qui lui rendons visite. A la boutique du bord, après avoir hésité sur la capacité potentielle de deux sacs, j’ai opté pour le moins… lourd ! Car il va bien falloir rapporter tout ce que je n’avais pas en venant, n’ayant pas eu la sagesse de Diana qui ne porte en voyage que des vêtements qu’elle jette au lieu de les laver, et que je ne veux rien abandonner des miens. J’ai revu Monica qui me confirme qu’elle quitte le bateau dans l’après-midi, mais que nous reverrons dès lundi (et mardi si je le souhaite) à Lima où je rencontrerai sa mère et son frère qui, lui aussi, étudie le français.

La première vue que j’ai de Valparaiso (on prononce Val-para-ï-sso) est une ville étagée sur 47 collines, mais très vite, nous sommes parmi les containers qui s’entassent sur les quais du port, et juste derrière le Star Princess d’une autre compagnie, d’un luxe inouï...

Le soleil semble vouloir apparaître, et c’est une superbe journée d’été qui nous attend pour visiter Valparaiso. Ce qui caractérise la ville, ce sont les collines reliées par des funiculaires, dont certains ont une pente si inclinée qu’on pourrait les assimiler à des ascenseurs. Ils évitent aux habitants du haut de pénibles montées pédestres, et les rues qui mènent aux sommets sont en lacets serrés.

Valparaiso (Valpo disent les marins, comme Frisco pour San Francisco) a une longue histoire. Les Espagnols découvrirent sa baie en 1536 et la nommèrent Vallée du Paradis. Elle devint l’étape obligée des vaisseaux qui arrivaient de l’Atlantique par le détroit de Magellan ou le Cap Horn, et connut une éclatante prospérité jusqu’à  l’ouverture du canal de Panama en 1914 : les navires n’avaient plus à faire ce long détour pour aller d’une côte à l’autre du continent américain. Depuis quelques années, la ville a repris une intense activité avec les bateaux de croisière pendant l’été, et il est devenu un important port de pêche et surtout d’exportation des vins chiliens, de cuivre et de fruits frais. Valparaiso est un site protégé par l’UNESCO.

En sortant du bateau, j’ai aperçu Arip, l’un de nos deux si souriants serveurs qui était absent depuis deux soirs, assis sur une chaise, le pli du coude recouvert de pansements qui laissent voir qu’il a eu des prises de sang : il doit subir une appendicectomie et attend l’ambulance qui le conduira à l’hôpital. Il trouve la force de me sourire et je l’embrasse en lui souhaitant qu’il puisse reprendre le bateau où le médecin et les infirmières du bord assureront sa convalescence.

Un homme important au Chili est mort hier : tous les drapeaux sont en berne. Le Quartier Général de la Marine offre sa jolie façade bleue à la place Sotomayor, au centre de laquelle est érigé un monument à la mémoire des hommes du capitaine Arturo Prat (tiens ! peut-être un cousin Breton) morts au combat en 1879. Nous sommes au cœur de la ville, et je vais aller jeter un coup d’œil aux stands des marchands de souvenirs et d’objets « d’art »… La mémoire de deux hommes reste vivace : Pablo Neruda le poète, et surtout Salvador Alliende, le président socialiste élu, assassiné au cours d’un soulèvement fomenté (ou au moins fortement soutenu) par une puissance étrangère située au Nord.   

En haut de l’une des collines, de jolies maisons victoriennes multicolores semblent les cousines de celles de Frisco, l’unité en moins, et les faisceaux de fils électriques en plus qui les défigurent hélas !

L’horloge fleurie a pris un peu d’avance sur l’horaire, mais sa mécanique fonctionne… Des canons venus du fond des âges montent une garde inutile sur le remblai de Vina del Mar, la station balnéaire huppée aux immeubles futuristes, sur la plage de laquelle se pressent les estivants avides de soleil. Des chevaux racés traînent des victorias aux cuivres étincelants dans lesquelles les touristes font la visite sans fatigue.

Un petit moai pascuan monte la garde devant le musée consacré en grande partie à l’île de Pâques : il fait moins de 3,50 m, mais est  authentique. A l’intérieur, une échelle montre que les plus grands atteignent 22 mètres. Faute de temps, je me suis intéressée principalement aux bijoux et objets incas et mapuches, aux poteries et momies de Nazca (Pérou), sans avoir revu de statuettes coquines en terre cuite telles celles qui, à Cuzco, montraient que les Anciens avaient de l’imagination et ne s’embarrassaient pas de morale bourgeoise !  Trois crânes sont les témoins des déformations rituelles que l’on faisait subir aux enfants  dès la naissance. En revanche, deux jeunes filles déguisées en Tahitiennes posent dans le hall, sans que j’aie compris qui elles sont censées représenter en ce lieu. Plumes dans les cheveux et jupes en plumes blanches, leur présence est déconcertante…

Une statue d’Auguste Rodin en bronze est au pied de l’escalier d’un autre musée, sans que j’en comprenne l’allégorie : un homme nu (pour lequel un ancêtre de Schwarzie a peut-être posé) semble tenir sur son épaule droite un ange ( ?) à la bouche ouverte sur un cri muet. Sujet à creuser…

Joyce est rentrée avant moi, et elle sirote un verre de vin chilien qu’elle vient d’acheter et dont elle me propose un verre. Il est excellent, a beaucoup de corps et juste assez de tanin. Huit dollars la bouteille.

Yohat est surpris d’apprendre que son co-équipier est à l’hôpital ; visiblement, il pensait le voir rétabli.

Le show est donné par une troupe locale « Lafquen », et les vaqueros bottés jouent du tambourin, avant que les femmes n’arrivent dans d’énormes robes juponnées de plusieurs mètres de tour. C’est le jeu de la séduction, et la musique n’est plus du tout marquée par l’influence allemande. Il me semble qu’au Chili, deux ethnies principales composent la population : les descendants des premiers habitants indiens, et ceux des colons et émigrants européens. Mais alors, que viennent faire sur scène les danseuses « tahitiennes » aux déhanchements suggestifs soulignés par leur jupe de plumes blanches et leur soutien-gorge en noix de coco ?

Le ciel est clair au-dessus du deck 13… mais où est le Sud ? Trop de lumières atténuent l’éclat des quelques étoiles visibles… Les oiseaux de mer groupés par dizaines sur quelques containers se gavent des graines échappées en manifestant bruyamment leur satisfaction.

 

51 – Valparaiso – Chili

Jeudi 24 février 2011

Joyce est partie très tôt ce matin pour Santiago du Chili la capitale. Je n’ai pas souhaité l’accompagner, trouvant la journée trop chère. Le ciel est gris et le restera jusqu’à le fin de l’après-midi. J’avais pensé sortir flâner sur les quais du port et peut-être prendre l’un des ascenseurs payants, mais je sais qu’on ne peut payer en dollars, et je n’ai pas envie d’en changer pour des pesos dont je ne saurais que faire après, puisque le Chili… comme Capri… c’est fini !

Je suis restée en fin de compte mettre ce carnet à jour, j’ai taillé une bavette avec les uns et les autres. J’ai pu lire quelques-uns de mes mails mais sans pouvoir répondre, des coupures intervenant avant que mon texte ne soit envoyé. J’ai refusé de piquer une rage inutile ; j’ai alors essayé d’envoyer le billet de la Bourlingueuse avec les réponses aux uns et aux autres que laposte refusait de transmettre directement, mais j’ai dû m’y reprendre à deux fois… L’adsl… c’est quand même bon et tellement moins cher !

Un Arawack dormait donc depuis plusieurs siècles dans le sable de la Morelière en Guadeloupe... La décision de l’y laisser plutôt que d’en faire une pièce de musée est la meilleure qui pouvait se prendre, puisque c’est où les siens l’ont déposé.

Je suis restée sur le pont 11 regarder Valparaiso s’éloigner dans une brume laiteuse. Le bateau est parti avec deux heures de retard, des bus n’étant pas de retour à temps, sans doute ceux de Santiago. Joyce est revenue enchantée de sa virée : la capitale est vraiment une très belle ville et ses photos le confirment, à la riche architecture, que le président Obama va visiter la semaine prochaine ! Ils ont mangé dans un resto chic : foie gras, soupe, saumon au riz, dessert et vin à volonté… Un peu éméchée, Joyce a dormi tout le temps du voyage de retour ! Il faut savoir que les vins chiliens sont parmi les meilleurs au monde, et que les premiers plants de vigne furent apportés ici au début du XVIe siècle. Puis Cortes, bon chrétien, donna l’ordre aux Espagnols de planter 1.000 pieds de vigne pour 100 Indiens tués ! Bien plus tard, au XIXe siècle, lorsque le Chili gagna son indépendance du royaume d’Espagne, les propriétaires terriens firent venir des vignerons français pour leur savoir-faire. Les conditions climatiques sont si favorables qu’il suffit de planter des rameaux pour qu’ils poussent, irrigués par des canaux millénaires qui leur apportent l’eau des montagnes, et ils donnent leurs premières grappes trois ans après.

J’avais remarqué depuis le premier soir un couple qui avait un petit chien blanc très sage, et je m’étais étonnée qu’il leur soit permis de voyager avec lui. J’ai su hier que Gotita (c’est une chienne) est un « working dog ». Son maître est un militaire qui a fait quatre guerres et qui, au cours de la dernière, a été gravement blessé à la trête par la déflagration d’explosifs et de ce fait, il est souvent en perte d’équilibre. Il a fallu quatre ans pour dresser la chienne à être l’aide qui lui permet de ne pas tomber.

Ultimate Broadway est la revue que la troupe du Prinsendam nous a déjà présentée, mais c’est un plaisir de la revoir… et ensuite, du pont 7, j’ai pu admirer dans un ciel noir l’éclat des étoiles que j’attendais chaque soir. Ma belle Croix du Sud et les Nuages de Magellan étaient au rendez-vous !

Une heure de plus à dormir : nous entrons dans le fuseau horaire de Toronto, New York et Lima et nous n’en changerons plus jusqu’à Fort Lauderdale…

 

52 – Ocean Pacifique – en mer

Vendredi 25 février 2011

Mer grise, ciel gris…

Distance parcourue : 13.481,7 knots = 24.968,11 km

Marisol Simon (cette Vénézuélienne qui habite le Colorado aurait-elle des ascendances françaises ?) est un chef reconnu par les plus grands, et passe beaucoup de temps à faire des démonstrations dans le monde, et est une vedette de la gastronomie à la TV américaine. Ce matin, le tambourin à pampille qu’elle porte vient de Grèce. Elle va nous présenter un gazpacho à sa façon, dont les ingrédients peuvent varier selon les circonstances et ce que l’on a sous la main. Les origines de cette soupe pourraient être arabes. Lorsque les Maures vinrent conquérir l’Espagne, ils avaient dans des gourdes un mélange de légumes crus et de tomates avec de l’huile d’olive, mais après avoir été secoués dans les fontes des cavaliers  au galop, c’était devenu de la mousse qui fut peu à peu adoptée dans toute la péninsule ibérique et une partie de l’Amérique latine. Chaque région comme chaque chef a sa recette personnelle, et celle de Marisol est une purée de céléri-branche, de pommes vertes, jus de citron vert, croûtons, noix de cajou et parfumée au lait de coco (pas de coco Lopez, réservé aux cocktails et à la piña colada). Elle y ajoute un peu de xérès, d’huile d’olive, et décore de tomate-olive et d’une feuille de menthe. La dégustation qui suit est un succès complet. Le dessert est une papaye dorée dont la chair écrasée avec du lait condensé et de la crème fouettée est servie dans un verre à martini.  

Une créatrice de bijoux s’inspire des pièces de musées précolombiennes trouvées dans les sépultures pour vendre ses créations, et un défilé est organisé auquel je vais assister sans pour autant adhérer à sa vision des choses, car certaines pièces sont énormes et ont un volume peu esthétique. Les modèles sont des passagères qui toutes sont en robe de soirée noire, à l’exception d’une dont la robe mordorée sera comme les autres, d’actualité ce soir. Certaines pièces dépassent mille dollars. En aura-t-elle vendu ? Un verre de champagne a été offert à chaque participant(e) ?

L’aquarelle du jour : des rochers bruns et un phare au soleil couché, mais dont la lumière n’est pas encore visible. Je ne suis pas certaine que mon phare ait la verticalité du fil à plomb…  

Il a été proposé à ceux/celles qui le souhaitent de poser pour un portrait en noir et blanc, et j’ai décidé de me faire photographier par un professionnel. C’est la dernière chance qu’il me reste de laisser une image de moi plus recherchée que les banales photos d’amateur. Depuis notre mariage, je n’ai pas eu l’occasion d’avoir affaire à un artiste professionnel, et c’est vrai que Grâce s’est donné à fond pour faire de moi un modèle souriant et détendu. Alors que je me croyais relaxée, mes épaules étaient raides, et il a fallu que nous bavardions de mon père photographe dans les premières années du siècle précédent pour être dans le bain… Une trentaine de clichés, peut-être plus, parmi lesquels je devrais bien en trouver un qui m’ait faite belle, mince et sans (trop de) rides…

Les Katzenjammer sont deux fêlés qui jouent du piano à quatre mains sans s’emmêler les pinceaux. Complètement farfelus, ils font du public leur complice ravi et qui en redemande. En sortant, j’invite Micheline et Benoît les Québécois, à venir chercher le gros livre que je leur ai promis. Quittant le Prinsendam à l’issue de la croisière, ils vont visiter les îles Galapagos. Laisse bon temps rouler disent nos cousins de la Belle Province. Comme ils ont raison !

Ce soir, bal en noir et doré. N’ayant rien prévu en doré, le captain devra se contenter de me voir en noir et rose. Des chapeaux noirs ou dorés éyaient posés sur nos sièges, mais à notre table, ils étaient tous noirs. Le bal fut à la fois très mondain et familial. Je n’ai rien gagné au tirage au sort : il faut bien en laisser un peu aux autres.

Un superbe sac de voyage à roulettes en toile bleu glacier est posé sur chacun de nos lits. Me voilà bien embarrassée : comment faire pour rapporter tout dans UN seul bagage de 23 kilos ? De plus, celui que j’ai acheté précédemment a la capacité dont j’ai besoin en cabine… Je vais devoir mettre le grand sac dans ma valise et bourrer le tout avec méthode, car il n’est pas question de l’abandonner sur place… Je vais devoir tirer des plans sur la comète !

Une autre heure à retrancher à nos montres : nous voici dans le fuseau de Chicago, Houston, Mexico…

 

53 – Ocean Pacifique – en mer

Samedi 26 février 2011

Mer gris-bleu, ciel légèrement voilé… Le navire est revenu à la hauteur du Tropique du Capricorne, mais le Pacifique est un océan très froid qui tempère la chaleur que nous aurions à terre.

Distance parcourue : 13.940 knots = 25.817 km

Joyce me rappelle que nous sommes invitées à la table du capitaine pour le lunch à 11.30 h. Ca m’était sorti de la tête, et me laisse peu de temps pour assister en entier à la démonstration de cuisine donnée par le chef pâtissier du bord. A la poche à douille, il a fait une magistrale décoration d’un gâteau qui donne l’illusion d’un « basket cake » en vannerie, et montré comment faire des roses en pâte d’amande. Elémentaire, mon cher Watson : il n’empêche qu’il faut y penser !

J’ai quitté le Culinary Center juste à temps pour être avant l’heure à l’entrée où Joyce n’était pas. Pour être franche, le capitaine ne nous a pas invitées à sa table : nous étions près d’une centaine répartis en groupes de huit, mais le pacha était bien là en personne pour nous accueillir individuellement. Diana et moi avons décidé : soit la manquante ne nous a pas attendues pour entrer, soit, et c’est peu probable, qu’elle est en retard. Nous lui avons gardé un siège en vain. Chacun a trouvé à sa place un dessous de verre en faïence de Delft avec un certificat d’origine, et le champagne sera servi à volonté. Le menu est plus succinct qu’au dîner, mais il y a de quoi trouver son bonheur. Après la coupe de crevettes, j’ai choisi la sole du Pacifique, dont Diana dit que si c’est de la sole, elle est Napoléon… Je suis sûre pour ma part que c’est de la sole, la peau blanche du dessous est parfaitement reconnaissable (j’en ai si souvent dépouillé !), mais elle est convaincue qu’on ne sert jamais la peau de la sole... Je suis sortie de table gentiment pompette !

A 1 h, le capitaine annonce que le Prinsendam a quitté les eaux chiliennes et que nous sommes maintenant dans celles du Pérou.

La vente des « œuvres d’art » de la classe d’aquarelle doit  faire à 1.30 h. L’argent récolté sera consacré à aider deux enfants péruviens sourds-muets. En fait, chaque acheteur potentiel inscrit près de l’objet (car ce peut être des tricots, des photos…) le prix qu’il accepte de débourser pour celui-ci. J’ai ajouté mon bananier, et il sera ma douzième contribution…

Nous naviguons entre le Tropique du Capricorne et l’Equateur. La chaleur derrière les vitres du Lido a fait déménager les aquarellistes près du deck extérieur. Je suis toujours à chercher mes effets de vagues ou de reflets dans l’eau. Le tout avec les trois couleurs primaires, et c’est un challenge d’obtenir du noir ou presque avec le bleu cyan, le rouge magenta et le jaune… mais j’aime ça !

Un p’tit tour à la piscine qui a dû être remplie d’eau de mer, car elle porte bien mieux que d’habitude. Ce doit être vrai qu’on a puisé l’eau dans l’Antarctique. Elle est tiède, bien sûr… l’eau glacée de l’autre pool c’était dans les glaciers et pour le fun du bain avec les pingouins. J’ai longuement bavardé avec Marilyn et Rodney, et ai pour la première fois remarqué qu’elle a une scoliose prononcée (en fait, elle est bossue) et sa main droite est atrophiée, mais elle a des gestes si naturels qu’on ne remarque pas son handicap. Il y a quelques jours, elle m’avait confié son appareil photo pour un cliché, en me montrant le maniement de celui-ci, mais la difformité de sa main (que j’avais sous les yeux) m’avait totalement échappée.

 Solé a remplacé Arip au dinning-room, et Yohat nous demande d’intervenir auprès de son manager pour qu’il puisse garder « ses » trois tables de 8 convives, dont l’une est inoccupée (nous sommes 6/7), et surtout, elles sont près des cuisines, ce qui leur évite d’avoir à parcourir la longueur de la salle avec de lourds plateaux.

Jonathan Johnson est un flûtiste classique, mais qui sait se lâcher dans des mélodies irlandaises, roumaines et avec les thèmes connus des musiques de films. Un vrai plaisir partagé : de lui qui joue avec talent et humour, et son public qui l’écoute.

 

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Commentaires
T
Valparaiso ! un nom mytique évoqué ci et là, et sur lequel tu as pu mettre des images !<br /> c' est super non ?
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N
Merci ,Blanche,de nous faire partager ton<br /> merveilleux voyage.Nous te suivons jour aprés jour. Continues de nous enchanter et de nous faire rêver . Bisous à toi Alice Jean-Claude
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M
Pardon pour la faute que j'ai faite . Je voulais écrire bien sûr "ces derniers jours..."
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M
Savoure bien ce derniers jours de ta croisière, Gwen. Merci encore de ton récit toujours aussi intéressant à lire. <br /> Je t'embrasse, <br /> Michèle
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