Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Bourlingueuse
La Bourlingueuse
Publicité
La Bourlingueuse
Derniers commentaires
Archives
15 février 2011

Chutes d'Iguazu & Buenos Ayres

15 février – Jetant un œil sur mon blog après avoir posté « Antarctique me voici ! », je vois que le précédent billet n’est pas passé, celui des chutes d’Iguazu et Buenos Ayres. Vous avez donc de quoi lire pour vos soirées au coin du feu. Je profite que le satellite d’Internet soit en service…

33 – Chutes d’Iguazu - Argentine          

Dimanche 6 février 2010

4 heures ! Hurry up ! Le petit déjeuner ne sera servi qu’à partir de 5 h mais Joyce est déjà sur le pont où je la rejoins après avoir écrit 3 cartes postales et mis à jour mon carnet de bord.

Après le breakfast, retour à la cabine où nous devons encore attendre qu’il soit 6.15 h l’heure du rassemblement… j’aurais volontiers dormi une heure de plus, mais comment faire avec quelqu’un qui a un chronomètre en décalage horaire ? Elle a eu tout son temps pour m’expliquer qu’aujourd’hui aux USA se célèbre le Super Bowl Sunday qui se joue à Arlington Texas (où vit Marc son fils), la finale de football américain qui met face à face les Pittsburg Steelers et les Green Bay Packers du Wisconsin. C’est, après Thanksgiving, le jour où les Américains mangent le plus. Ils se réunissent devant la TV et se gavent.

Nous sommes répartis en quatre groupes de 19 et selon notre numéro de cabine, si bien que certains sont déçus de ne pas retrouver leur famille ou des amis. Deux bus conduisent les participants jusqu’à l’aéroport local d’où nous étions partis vers Ushuaïa les copains et moi. C’est l’avion que nous allons prendre, car les chutes sont à plus de 900 km de Buenos Ayres et il faut 2.45 h à nos quatre petits avions à hélices pour arriver sur place… mais 31 h en bus par la route ! Ceci explique le prix élevé de l’excursion. Notre groupe le n° 4 est le dernier à partir et nous devrons attendre assez longtemps l’autorisation de décoller, mais les autres ne profiteront pas de leur avance puisque nous devons faire la visite ensemble. Le moteur prend toute la vue et la seule place dégagée à l’arrière est occupée par le plus observateur qui a pu prendre toutes ses photos en plein écran. Le survol du Rio de la Plata permet de voir combien mal il porte son nom : pas d’argent dans le reflet de ses eaux, mais une couleur café au lait que pourrait lui envier l’Amazone… L’Argentine vue d’en haut est un pays agricole aux champs bien alignés et parcourue de rivières qui après de multiples méandres, rejoignent le Rio de la Plata.

Le jeune pilote nous prévient qu’il fera tourner l’avion pour que l’on puisse voir les chutes d’en haut et j’ai pu les entrevoir entre les pales de l’hélice… Enfin, c’est surtout un nuage blanc qui se tient au-dessus du site… il me faut quelques secondes pour réaliser que c’est le bouillonnement vaporeux des chutes qui monte si haut ! Pourquoi n’avais-je pas pensé que ce site exceptionnel était un parc national au même titre que le Grand Canyon ou Monument Valley ? Tout y est organisé et si quelques-uns prennent le risque de partir seuls, nous sommes invités à suivre notre groupe. C’est un dimanche de vacances, alors imaginez le Mont St Michel un 15 août et vous aurez une petite idée de la foule qui s’agglutine dans les allées du parc. Une longue marche jusqu’au petit train, dans une chaleur torride et moite au soleil, parfois attiédie par l’ombre des arbres. Le parc abrite une riche faune qu’il est interdit de nourrir et de toucher, et notre groupe est arrêté par une famille de petits mammifères à longue queue annelée et au museau fin qui ne manifestent aucun intérêt pour nous, à l’exception de l’un d’entre eux qui lève les yeux. Des papillons orange (pas des monarques) volent par dizaines mais les oiseaux multicolores refusent de  prendre la pose !

Les Indiens Guaranis occupaient les lieux à l’origine et le nom de la rivière I = eaux, guazu = grosses est une appellation guarani . Les géologues savent que la chute principale a reculé de 23 km depuis sa formation.

Le petit train roule… à un train de sénateur sur une voie unique à l’exception d’un court tronçon qui permet à un autre d’attendre le passage du premier pour partir dans l’autre sens. A l’arrivée il faut encore marcher longtemps dans une moiteur et une chaleur étouffantes sur une passerelle au-dessus de la rivière Iguazu qui, à cet endroit, est un lac de plusieurs kilomètres de large. Marcher en plein soleil me devient pénible sur cette passerelle métallique où ceux qui reviennent semblent épuisés et ont le plus souvent un linge mouillé sur la tête et le torse nu. Des îles sur lesquelles reposent les piliers sont plantés d’arbres dont l’ombre bienfaisante me repose pour un très court moment. Une femme me bouscule rudement en passant sans un mot, et furieuse, je me suis vengée en la prenant en photo de dos. Ses jambes enflées la font sûrement souffrir, et j’ai soudain eu pitié d’elle. Je m’attendais à distinguer de loin le grondement terrifiant des chutes, mais il faut pour l’entendre vraiment,  arriver à la hauteur de la faille terrestre du haut de laquelle se précipitent les eaux jaunâtres (quelle déception !) pour arriver 80 mètres plus bas dans un brouillard épais, celui que j’avais pris pour un nuage. Nous sommes au Garganta del Diablo (la Gorge du Diable). La faille est un U gigantesque et le Brésil est en face. Le Paraguay n’est pas loin, si bien qu’on peut dire que les chutes sont à la frontière de trois pays. Les places sont chères sur la plateforme finale. Chacun veut avoir sa récompense à l’issue d’un si grand effort. Ma jambe s’est douloureusement rappelée à moi, mais pour rien au monde j’aurais abandonné en route. Je suis devenue pivoine sombre (j’ai les preuves) mais dès que j’ai pu me couler entre deux épaules, je me suis accrochée pour faire des vidéos, me remplissant les yeux des multiples cascades, et cela d’autant plus que nous sommes sur une branche du U et que le spectacle est panoramique ! Joyce est ailleurs, pas loin sûrement, mais il n’est pas possible de garder un souvenir de moi jouant la figurante devant les stars en face, quand un vieux monsieur me demande avec un geste explicite de le prendre en photo. Bien sûr, il a tenté de me rendre la pareille (pas l’appareil) de son mieux, mais dès que quelqu’un s’éloigne un tant soit peu de la rambarde, deux autres se précipitent aussitôt, et leurs épaules masquent ce que, précisément on voudrait mettre en valeur. La puissance de l’eau est colossale, je reste fascinée et sans voix devant une telle beauté de la Nature. J’ai pu me glisser à plusieurs endroits différents de la plateforme et pu laisser tourner mon APN qui ainsi, préservera le souvenir de cet instant. Il faut bien penser au retour, mais je suis d’autant moins pressée que ma jambe tire de plus en plus et la pommade que je pensais avoir mise dans mon sac n’y est pas. On nous a fourni de l’eau en abondance que j’élimine par tous les pores. De plus, j’ai noué mon anorak autour de la taille et je suis trempée de sueur. On nous avait aussi conseillé de prendre une serviette éponge  et je comprends pourquoi ! Reprendre la passerelle et marcher à nouveau dans la touffeur de midi me paraît être une mission impossible, mais si je traîne, le groupe me perdra…  A la railway station, un long sentier nous conduit jusqu’au lieu où nous attend un buffet. En revenant avec mon assiettée de salades, une phrase en français avé l’assent du Midi me parvient, mais je suis trop fatiguée pour réagir. Puis j’ai fini par aller leur parler, car ils sont quatre jeunes venus des Gorges du Tarn. On se souhaite « Bon voyage »…

Il reste à voir le second site, car une grande île sépare les deux bras du « lac » et d’autres chutes se déversent à flots continus. Le volume des eaux de la rivière Iguazu est inimaginable et il finira sa course de 1.200 km dans l’estuaire du Rio de la Plata, le plus large du monde. Il faut me rendre à l’évidence, je ne pourrai pas marcher jusque là, même si c’est relativement proche tant la crampe qui me tord le mollet reste vive. J’ai trouvé de l’aspirine dans mon sac à dos et les trois litres que j’ai déjà bus devraient atténuer la douleur : je n’ai jamais autant bu de ma vie, et ce n’est pas fini ! J’ai oublié malgré les conseils, de prendre un T-shirt de rechange, et l’air frais des ventilateurs me tombe sur la nuque. Joyce a suivi le groupe et j’ai encore bu du maté froid, la boisson nationale argentine. Ils sont revenus assez vite, enchantés de ce qu’ils ont vu : des cascades moins spectaculaires que la Gorge du Diable, mais plus jolies, parce que plus légères et vaporeuses.

Nous nous écroulons tous dans le bus où nous attend encore une bouteille d’eau de 50 cl, plus une autre dans l’avion du retour. La nuit est tombée avant l’atterrissage, et nous avons survolé Montevideo et ses plages violemment illuminées.

Il nous reste juste assez de forces pour prendre une douche, même si Joyce est allée chercher une cuisse de poulet pour calmer un petit creux. Nous ne reverrons ni Deedee ni Geri… 

NB : c’est le Wisconsin qui a gagné le Super Bowl.         

35 – Buenos Ayres – Argentine

Lundi 7 février 2011

La très grande fatigue d’hier m’a fait longtemps chercher le sommeil, mais dès 7. 30 h, je suis opérationnelle. Joyce qui connaît déjà Buenos Ayres pour y avoir séjourné ne souhaite pas sortir et va faire notre petite lessive.

Tu verras le ciel clair de Buenos Ayres

Où l’argent se gagne facilement

Toi qui n’es qu’une simple ouvrière

Tu feras ta fortune en deux ans…

chantaient les cousettes des ateliers de couture parisiens dans les années 1930, au moment de la traite des Blanches.

Il brumasse aujourd’hui sur Buenos Ayres dirait-on en Bretagne ; c’est que le temps a changé… Il y a quelques années avec les copains, nous avions traversé la ville entre les deux aéroports lors de notre virée patagonienne, mais nous n’en avions pas vu grand-chose. C’est donc à la découverte de la ville que je pars. Nous sommes trois à filer en taxi jusqu’au centre, avec le couple  qui veut savoir si je pawle fwançais, (Tom et Beverley) et qui connaît bien Buenos Ayres. Nous avons parcouru les beaux quartiers des Ambassades, les parcs dessinés par un Français au nom italien, vu une étrange statue de Botero, une grande fleur de métal au milieu d’un parc qui s’ouvre et se ferme selon la lumière du jour, et nous sommes arrivés à la Plaza de Mayo devant la Casa Rosada le palais présidentiel de briques roses. D’un commun accord, nous nous sommes accordé 45 minutes de temps où chacun irait à sa guise. Des panneaux sont groupés sur la place revendiquant des pensions pour les combattants des Malouines, qui, visiblement, 28 ans après, n’ont pas touché leur dû. La cathédrale se donne les airs de la Madeleine à Paris, colonnes et frontispice compris, et j’y pénètre après avoir volé une photo à une mendiante qui berce un enfant à qui j’ai laissé 1 dollar. 

Elle est sombre et moins chargée d’ors que celle de Lima. Mais la ferveur du public agenouillé devant les autels annexes est la même. Des poupées vêtues de velours, de paillettes et de broderies, couronnées de pierreries sont censées représenter la/les Madone(s).

La ligne A du métro de Buenos Ayres a été la toute première de l’Amérique du Sud, Nous l’avons donc prise jusqu’au célébrissime Café Tortoni, dont pour ma part, je n’ai jamais entendu parler, ce qui étonne mes compagnons. Il est situé sous l’Académie du Tango, et est l’équivalent de la Brasserie Lipp à Paris et de la Cigale à Nantes. Ce café est resté tel qu’il était en 1900, et sa décoration est kitsch à souhait. On y sert un café corsé du Brésil et des croissants qui ne feront pas oublier ceux de Paul, mais on ne peut tout avoir ! Nous y avons retrouvé des passagers du Prinsendam ; cela confirme bien que nous sommes dans le lieu où l’ont doit être vu !

Des gens sont allongés parfois au milieu d’une rue, d’autres sur les pelouses. Je n’en ai pas compris les raisons… Des jeunes promènent des chiens en laisse (une dizaine à la fois) dans les parcs et il semble que ce soit un bon job.

Eva Peron est décédée le 26 juillet 1952 ; je l’ai appris alors que j’étais au 2e étage de la Tour Eiffel, et les Français ont été sous le choc de cette disparition. Elle est morte dans un hôtel et ses obsèques ont duré 10 jours. Cet hôtel a été plus tard incendié par des opposants à Juan Peron le président (un peu) dictateur. Une statue très sobre en bronze a été érigée à sa place : Evita est en longue robe vaporeuse et semble s’avancer en un geste d’accueil…

Je n’aurai vu d’autres danseurs de tangos dans les rues que ceux de Montevideo… et c’était un spectacle insolite. Une soirée tango était organisée hier soir, mais c’était le dilemme : lguazu ou le tango, pas possible d’avoir les deux !

Certains des passagers sont descendus à Buenos Ayres, tels Deedee et Geri, et d’autres ont pris la place. Des ballons jaunes décorent l’entrée du hall pour accueillir les nouveaux arrivants. Il en a été vraisemblablement de même pour nous, mais je ne m’en souviens pas. Un officier avec un clin d’œil me dit quand je passe devant lui « The best is coming ! » (le meilleur est à venir). Il parle sans doute de l’Antarctique.

J’ai tenté en vain de me connecter, alors je fais des mots croisés et les sudokus du jour… C’est Jane, qui me rejoignant à la bibliothèque, me demande comment j’ai trouvé le tango show. Etant à Iguazu, il ne nous était pas possible d’y assister. Elle s’étonne, dit que Joyce était assise à côté d’elle… Je n’avais pas consulté le programme du jour et ignorais qu’une troupe se produisait cet après-midi et je regrette bien d’avoir manqué l’exhibition par des danseurs professionnels du tango argentin aux pas si compliqués. 

Le commandant qui parle l’anglais comme un Norvégien, est mieux compris de moi que de Joyce… un comble ! Il annonce que les eaux boueuses du Rio de la Plata ne se dispersent totalement en mer qu’après 380 miles, soit plus de 700 km.

Nous aurions dû ne rester que deux à notre table de huit, mais le couple australien et Diana de la table d’à côté, ont obtenu du manager de quitter la leur pour la nôtre où il y a de l’ambiance, et, avant tout et surtout pour quitter un homme qui n’a qu’un sujet de conversation : la pornographie. Il est resté seul à sa table en nous tournant le dos. Quel camouflet pour lui que ce désaveu public !

Penny Mathisen est une chanteuse lyrique de l’Opéra de Sydney. Sa tessiture va du soprano léger au mezzo contralto et après les classiques de l’opéra italien où elle laisse libre cours aux vocalises voulues par le compositeur, elle s’attaque à Carmen, puis Summer Time, West Side Story qu’elle agrémente à sa façon de fantaisies vocales qui finissent pas devenir gênantes. Son interprétation en français de « Je ne regrette rien » a dû faire Edith Piaf se retourner dans sa tombe.

Dommage !

35 – Atlantique – en mer

Mardi 8 février 2011

Une annonce du commandant fait savoir qu’il n’est pas possible de passer le Cap Horn ni d’aller en Antarctique, les eaux n’étant pas assez profondes. Nous allons devoir revenir par le même itinéraire et revoir les mêmes lieux. C’est presque la révolution à bord… et je me réveille avec soulagement !

Internet a pour une fois, fonctionné mieux : du rythme de l’aï, il est passé à celui de la tortue, ce qui est un progrès considérable. J’ai pu poster mes billets et répondre à ceux qui m’avaient écrit, même si laposte a fait des caprices, et aussi souhaiter bon anniversaire à mon Lulu préféré qui a aujourd’hui 22 ans.

A 14.30 h j’ai été assister au cours de tango argentin que donnent deux professeurs, et j’ai vu que les quatre taxi-boys danseurs du bord sont présents. J’apprends ainsi que le pas de base se décompose en 8 temps, tous « slow » (lents). Après être restée un moment pendant les essais maladroits des participants, je file au cours d’aquarelle : en fait, Lorraine donne peu de conseils, et comme j’ai du mal à la comprendre parce qu’elle articule mal, je travaille à l’instinct, et quand j’ai fait une erreur une fois, je ne la recommence plus. Pour l’heure, j’ai terminé une plage et des cocotiers, le sujet bateau par excellence, mais que j’ai pu voir dans une actualité récente !

J’ai mis en flacons le sable de Paraty et ai vidé en mer le surplus : il fait aujourd’hui un vent frais à décorner les bœufs si toutefois ils se risquaient  en mer… et j’ai vu trois dauphins !  La mer est grise, le ciel voilé et je devrai encore attendre un peu pour voir ma belle de nuit…

Cette soirée met l’Argentine en vedette, la salle est décorée de bleu clair et blanc et tout le personnel est en poncho et chapeauté de paille. Nous avons un petit nouveau : Dean de Toronto. Si bien qu’il y a autour de la table cinq (six) nationalités :

1.    australienne ; Rodney & Marilyn (née en Rhodésie)

2.    belge et flamande : Diana

3.    canadienne : Dean

4.    étasunienne : Joyce

5.    française : Blanche

Diana et moi nous nous sommes attardées à parler avec Arip, l’un des deux si souriants serveurs indonésiens de notre table : ils n’ont pas le temps de sortir du bateau, le règlement est très strict sur le Prinsendam qu’ils appellent entre eux Prisondam. Ils ne goûtent à la cuisine qu’ils servent seulement parce que leur manager est bienveillant et ferme les yeux ; ils doivent acheter leurs savon et dentifrice qui sont largement fournis aux passagers. Leur école hôtelière de Djakarta leur a appris à garder le sourire malgré la grossièreté de certains, et ils ne peuvent se défouler qu’à leur étage. Et c’est ainsi dans toutes les compagnies de croisière… Quand je lui demande jusqu’à quand il va naviguer, il dit que ce sera lorsqu’il aura pu acheter à sa femme le salon de coiffure dont elle rêve et lui devenir photographe professionnel. Cela leur demande encore plusieurs années de séparation. Il a 33 ans et ils ont un enfant de deux ans et demi.   

Thom Peterson est un manipulateur aux doigts agiles : bien que ses tours soient filmés et projetés sur deux écrans, le public attentif ne voit rien, rien de rien ! Après avoir fait apparaître un verre de jus de fruit (qu’il a bu avec sa paille) d’un tapis de souris qu’il a roulé sous nos yeux, Georgette a hérité d’une bouteille de bière qu’il a tirée de sa chaussure, et moi d’une cuiller qu’il a tordue après l’avoir volée, affirme-il, au Pinnacle, le restaurant gastronomique du bord. Il a prétendu faire mon portrait et a dessiné au feutre une cuiller qu’il a fait se tordre sur le dessin comme il l’avait fait auparavant pour celle de métal. Incroyable ! J’ai aussi hérité du dessin…

Publicité
Publicité
Commentaires
E
J'aimerais vous tel...pour prendre de vos nouvelles<br /> <br /> Notre beau Japon en a pris un bon coup pendant votre périple<br /> <br /> On m'a dit que vos lilas sont fleuris<br /> <br /> La France se refait après le dur hiver<br /> <br /> j'ai hâte de vous parler <br /> <br /> Ecrivez-moi votre numéro de tel...<br /> <br /> Bises du québec Esther
Répondre
M
Je consulte régulièrement ton blog pour suivre au plus près ton voyage. Je te fais un message sur ton mail.
Répondre
Publicité