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La Bourlingueuse
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31 octobre 2010

Palm Beach et Miami

Samedi 8 octobre

Breakfast dans les chambres au frais de l’hôtel. Nos 10 $ d’hier nous étant restés en travers de la gorge, les provisions mises au four micro-ondes et le café de Maïté nous permettront bien de tenir jusqu’à midi.

130_Grues___t_te_rougeSur une aire de repos de l’autoroute, des grues à tête rouge jouent les vedettes sur le gazon d’une station-service (l’abreuvoir aux chevaux). Elles acceptent le pain qu’on leur lance, mais ne se laissent pas approcher.

A un Ekker’s, nous trouverons les provisions du pique-nique, plus un Chardonnay que je trouve frais à l’étal du poisson.

131_Bouchon_contre_pilier132_L_abri_de_Ste_LucieSainte Claire doit être occupée ailleurs, car il pleut des cordes, mais Sainte Lucie (si, si !) nous offre un abri. Sous un vaste polygone conique, tables et bancs en bois attendent les pique-niqueurs. Là se situe un épisode que Ste Lucie ne manquera pas de raconter à sa copine Ste Claire : pour ouvrir la bouteille, non de Pomerol, mais de Chardonnay, Christian enfonce le bouchon en force selon sa technique habituelle. Mais il faut chasser l’air qui se comprime et la lame trop courte du porte-clés d’Alice n’est d’aucun secours. Nini suggère alors de taper le fond de la bouteille sur une serviette : ça devrait marcher. Après plusieurs essais, le bouchon a un peu monté. Il finira par capituler quand Christian tape directement le cul de la bouteille sur le pilier de bois. Ce traitement de choc a fait mousser le Chardonnay, qui, de plus  est un peu acide. On me pardonne... parce que c’est moi qui l'offre !

La plage proche abrite des tortues marines, qui viennent y pondre d’octobre à mars. Déranger les animaux, prendre leurs œufs, marcher sur les nids est une offense fédérale, punie d’un an de prison et/ou 20.000 $ d’amende.

133_Palm_BeachPalm Beach doit son site à un bateau espagnol qui s’est échoué là en 1878, libérant sa cargaison de noix de coco, qui devinrent les ancêtres de ceux d’aujourd’hui. Un milliardaire qui passait par là en fit un lieu de vacances pour ses copains. Pour servir ce beau monde, il fallait du personnel, beaucoup de personnel, qu’on ne pouvait loger sur place, vous pensez bien... West Palm Beach devint ainsi ce qu’il est resté : un pauvre quartier où une boutique a pour enseigne « Pawn Gun » (il semblerait que ce soit un prêteur sur gages qui prend des armes).

Au Palm Beach pour rupins, il est interdit de rouler à moins de 20 mph (20 miles par heure) et de s’arrêter... La 134_134_Vite_une_photo135_S_minole_ou_Iroquoispolice est omniprésente et le luxe tapageur. Trois vans cravatés de Wranglers rouges prennent le risque de s’aligner quelques instants sur le front de mer le temps de quelques clichés.

Au virage d’une bretelle (shoulder) d’autoroute, le moteur de notre Ford s’arrête. Serge, au volant, n’a plus de direction, tous les voyants sont allumés comme sur un arbre de Noël... Pas de panique... Sergio a dominé la situation avec maestria, mais aucune explication n’a été trouvée, et tout est rentré dans l’ordre. Au fil des miles, peut-être à mesure que l’on approche de la partie hispanique des States, Marie, pour nous mettre dans l’ambiance, appelle son mari de diminutifs à l’espagnole, et, ne l’ayant pas vu grandir, finit par un petit nom charmant : Sergito !

136_Indian_Creek_Hotel137_Indian_Creek_HotelMiami Beach nous offre ses palmiers, ses bougainvilliers, et ses tours meringuées, puis, dans le modern style du quartier Art Déco, notre adorable hôtel 1920. Il abrite un jardin avec de gigantesques ravenalas (arbres du voyageur) où murmure une fontaine de mosaïque bleue. Il porte le nom de la rivière proche, Indian Creek. Seul inconvénient : pas de place pour parquer. Ca ne va pas simplifier notre vie pendant deux jours, mais nous sommes à Miami ! En fait, nous aurons moins de difficultés que nous le craignions au premier coup d’œil.

140_Porte_cl_138_Entre_amiesLa déco est d’époque, et de nombreux objets authentiques sont disposés dans des vitrines. Les canapés et fauteuils moelleux restaurés sont bien confortables à nos dos fatigués, le temps de recevoir notre clé. Ah ! on ne risque pas d’emporter celle-ci par erreur ! Le crocodile de plastique qui tient la clé dans sa gueule mesure bien 25 cm de long... Il y a aussi, et ce ne doit pas être courant dans ce pays puritain, des WC à deux sièges ! Marie-Louise et moi sommes immortalisées par Henri dans une situation compromettante...

Lorsque Alice et Jean-Claude entrent dans leur chambre, la « clim » est à fond, mais côté chauffage, et le radio réveil hurle.

Les lits à deux personnes sont extra larges dans les chambres « matrimoniales », mais nos deux « singles » sont suffisants, à Maïté et moi. Elle a trouvé comment manœuvrer notre fenêtre, qui domine deux des trois voitures. Longues palabres avec le gérant, dont la femme nous indique des restos à 20 $... le plat, et que nous sommes bien décidés à éviter !

Cucu’s nest (le nid de coucou) est au bout de notre rue, où nos voitures s’alignent... en file indienne, devant l’hôtel Indian Creek et la rivière du même nom.

Chez Tony’s, les plats sont une surprise, car aucun de nous ne reconnaît le sien, lorsqu’ils arrivent enfin de la cuisine ! Les apparences sont trompeuses. Pour Marie, dont la méfiance à l’égard de la 139_Alice_s_palm_in_Miami« gastronomie » américaine est viscérale, le problème n’a pas de solution... La TV hurle la retransmission d’un match de football dont l’Espagne est la vedette, pour un parterre restreint. La Corona ne reste en stock qu’à deux exemplaires, et Alice se résout à se contenter d’une vieille Budweiser des familles. 191 $ pour nous tous... C’est trop, beaucoup trop pour le système de Tony qui refuse la carte, et pendant les va-et-vient jusqu’à un commerce voisin pour arranger les histoires bancaires, Alice, une palme à la main, entame un défilé sur le boulevard.

Le front de mer est en bois, mais les planches de Miami sont tout de même moins célèbres que celles de Deauville ! L’orage fait jaillir des éclairs derrière les nuages, et le vent qui s’est levé balaie en bourrasques brusques les flâneurs que nous sommes. Un jeune athlète fait des exercices à la barre, et une femme en uniforme introduit un passe dans un « œil » électronique, probablement un mouchard, pour enregistrer son passage.

Ah !  Le mot à la mode ces jours-ci est anthrax...

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Commentaires
E
BON VOYAGE ET AMITIÉS À JOYCE<br /> PROFITEZ-EN AU CUBE<br /> MES PENSÉES VOUS ACCOMPAGNENT TOUS LES JOURS
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T
on se plaint en France des lois, mais il me semble que les Usa n' en manquent pas, et qu' elles sont plus respectées !<br /> Mais bon ce qui compte c' est de bourlinguer en admirant les sites typiques du pays !<br /> bonne soirée <br /> bisous<br /> ps ! j' adore la situation compromettante
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M
du mercredi avec un beau soleil que je t'envois.<br /> <br /> je répond a ta question OUI l'auberge rouge et devenu un musée et à côté il y a un bar hotel.<br /> <br /> calin de Michelotte
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S
miami .. voila une belle ville qui fait rever.... moi qui la decouvre par ailleurs dans les experts<br /> .. peut etre aussi miami vice .. bonne journée bisous
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L
Un monde moderne,ces usa mais malgré tout ça reste une aventure.Je trouve que les problèmes rencontrés tournent beaucoup autour de la nourriture,c'est amusant. Comme tu le dis trouver des wc à deux sièges dans un pays aussi puritain peut étonner.Remarque que ce n'est pas ce que j'apprécierais le plus et moi je ne suis pas particulièrement puritain.Je ne trouve pas très agréable ce manque d'intimité,je suis peut être vieux jeu.
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