Le café de la Grivelière
Le Père Noël m'a confié un travail de bénédictin dont je ne pouvais me défaire avant qu'il ne soit terminé, et si j'allais parfois lire les messages que vous tous, mes amis, laissiez sur ce blog, c'était juste en passant... Et je ne veux rien dire de ce travail avant la soirée du 24 et le passage du Père Noël, de crainte que des yeux intéressés ne tombent sur ce texte et devinent de quoi il s'agit. Donc, motus !
Revenons faire une promenade dans Karukéra, l'Ile aux Belles Eaux... Aujourd'hui, je vous emmène au domaine de la Grivelière, sur la côte Caraïbe, à Vieux-Habitants. La route sinueuse qui monte jusqu'à la plantation s'enroule dans une végétation luxuriante jusqu'à la bonne altitude, celle propice à la culture du café précisément. Là, vous rencontrerez Véronique, qui vous apprendra tout ce que vous devez savoir sur le café. Elle pilera pour vous dans une calebasse les graines pour les séparer et chantera comme le faisaient les esclaves pour rythmer leur mouvement.
Il y a trois variétés : l'arabica (le nec plus ultra), le robusta et enfin le liberia, ce dernier pratiquement imbuvable et qu'on ne commercialise pas. La Grivelière est devenue le musée du café, car on y cultive le meilleur des cafés, et les cerises du caféier sont cueillies à la main tous les deux jours afin que les fruits soient au top de leur maturité. Les cabosses poussent directement sur le tronc du cacaoyer et on en tirera du chocolat ! Le café de la Grivelière n'est vendu qu'en paquets de 125 g dont le prix en fait un luxe à déguster à petites goulées gourmandes...
Bon Noël à tous