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La Bourlingueuse
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19 novembre 2008

Du côté de Capesterre Belle Eau

Si, venant de la Grande Terre, vous allez vers Trois-Rivières, vous passerez au-dessus de la Rivière Salée qui sépare les deux ailes du papillon guadeloupéen. Depuis quelques années, un deuxième pont facilite la circulation, l'étroit et vieux pont de la Gabarre ne suffisant plus à absorber le trafic.

Quittez la nouvelle route (vous n'êtes pas pressés) et prenez celle qui longe la côte au vent et trTabl_24_Les_flamboyantsaverse Petit-Bourg et Goyave avant d'arriver à Ste Marie, où un certain Christophe Colomb lors de son deuxième voyage, débarqua sur sa plage de sable noir et dédia le lieu à Santa Maria de Guadalupe qui donna plus tard son nom à l'île. La route bordée de flamboyants, que j'ai peints au printemps dernier, vous conduira à Cabesterre Belle Eau la bien nommée, qui vous réserve une surprise lorsque vous l'aurez traversée.

All_e_Dumanoir_1900All_e_Dumanoir_2008

Sur plus d'un kilomètre, la somptueuse allée Dumanoir vous offrira son ombre fraîche. Plantée au milieu du XIXe siècle, une double rangée de palmiers royaux s'aligne entre les champs de bananiers. Sans doute, peu ont survécu depuis les origines, ils ont subi tant de cyclones ! Mais dès que l'un d'eux est décapité, un autre est vite replanté. C'était le chemin que l'on devait emprunter pour se rendre à Basse Terre la préfecture, mais une route parallèle a été construite il y a quelques années pour préserver ces arbres superbes de la maladresse de certains automobilistes trop pressés ou qui avaient abusé du ti-punch !

IMAG0015

Il faut bien de la constance pour dénicher tout à côté le p'tit resto de Lucie, d'origineIMAG0012 indienne, qui vous fera savourer sa cuisine créole sans vous présenter de menu. C'est elle qui choisit, et vous ne le regretterez pas ! Les hasards de l'Histoire ont brassé tant de peuples, de recettes, de secrets*, d'épices et de soleil qu'ils ont abouti à la cuisine antillaise, si originale. Mais ce sont les coolies indiens venus travailler dans les plantations désertées par les Noirs libérés après l'abolition de l'esclavage qui ont apporté la touche finale avec le "colombo", le riz... et leurs vaches à bosse !

IMAG0016

* Dans ma jeunesse, j'avais donné à une amie un "truc" de ma mère pour la recette du savarin au rhum à imbiber d'1/3 de sirop, 1/3 de rhum vieux... et... et... 1/3 de thé fort. Mon amie fut complimentée et je fus chargée de remercier Maman qui, loin d'apprécier, furieuse me dit :"Un secret de cuisine, c'est comme un secret d'Etat, ça ne se divulgue pas !"

Vous voyez, moi... j'aime à partager !

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Commentaires
D
Je l'ai posté sur le blog de Légio :)
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D
Bonjour ! j'ai vu sur le blog de légio que tu n'avais jamais entendu de brame. Je t'ai posté le son. Tu peux allé écouter si le coeur t'en dit
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M
partager bien sûr, c'est un des mots clés du coeur, la générosité un autre, l'ouverture et le don ... tu es une sacrée "bonne femme" Gwen!!
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D
Merci pour le tuyau Gwen ! Je vois que tu es toujours très en forme, ça fait plaisir à voir. Bises. Dominique
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M
gween : comment vas-tu ?<br /> toujours de belle photos et ta petite peinture des flamboyant est super belle j'adore..<br /> <br /> J'aime bien manger Indien depuis que je suis aller dans mes deux voyage pour voir et revoir mon jeune moine Tibetain que je parraine .. j'en fait souvent des plat de la bas car j'ai acheter un livre de cuisine .<br /> <br /> bonne nuit et calin de Michelotte
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