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La Bourlingueuse
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9 mars 2007

Ils ont des chapeaux ronds... les Bretons !

Cette fois, c'est parti !

Je n'imaginais pas que j'étais si rouillée côté aquarelle, mais ça aurait pu être pire, d'autant plus que j'ai commencé par la Senane en cape noire qui guette le retour de son homme (à gauche). Ainsi que je l'ai dit quelque part, les costumes sombres des Bretons sont moins plaisants à l'oeil que les déesses dénudées desCarte_marine_2 cartes originales. Mais il fallait bien être dans l'ambiance et respecter les traditions. Si nos mers avaient abrité des naïades en tenue d'Eve, ça aurait fini par se savoir... et Monsieur le Curé aurait obligé nos pêcheurs et marins à naviguer, tel Ulysse, attachés au mât...

Livre_de_LalaisseJ'ai copié sans vergogne mes modèles dans un des livres réédités des croquis de François-Hippolyte Lalaisse, qui au cours de la première moitié du XIXe siècle a choisi la Bretagne comme lieu d'étude du costume.

Je voudrais que vous ayez l'oeil critique afin de me guider pour la suite. Il reste à fignoler mes personnages, placer la Rose des Vents, faire la bordure verte et dorée comme les originales, placer et nommer les villes, et bourgs et surtout, prendre ma plus belle plume afin de calligraphier le nom de l'Atlantique et de la Manche.Etape_02

Avec votre aide, je finirai bien par en venir à bout, de mon chef d'oeuvre ! Pour tout dire, je jubile en maniant les pinceaux et mêlant mes couleurs. Et dire qu'il y en a qui s'ennuient !

A propos de pinceaux, allez donc voir le blog de ma fille  http://bleue971.canalblog.com

Merci à tous des conseils

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Commentaires
G
je suis sur la piste généalogique de la famille de lalaisse.<br /> <br /> François Hippolyte Lalaisse est né à Nancy en 1810. On sait peu de choses à son sujet mais on le retrouve élève de Charlet (ami de Géricault qui fit scandale en 1819 avec sa toile « Radeau de la Méduse) à Paris dans les années 30. "Etre le témoin de son temps, peindre l’homme contemporain, telles sont les leçons principales que le jeune Lalaisse pouvait tirer de l’étude de Gros, Géricault, Delacroix et des leçons de son maître Charlet. C’est dans ce courant général qui, du romantisme au réalisme, pousse les artistes à puiser les sujets de leurs œuvres dans la société où ils vivent que se situe l’enquête de F. H. Lalaisse en Bretagne. » Il faut aussi souligner que le goût du voyage lié à la recherche de dépaysement est un phénomène d’époque mais l’attrait de la Bretagne sera assez tardif. Il faut attendre 1830 pour que cela ne soit plus considéré comme excentricité<br /> <br /> Entre 1843 et 1844, F.H. Lalaisse va donc sillonner la Bretagne et relever de nombreuses modes bretonnes avec une rigueur ethnographique sans précédent. Cela fait de cet ouvrage une base de travail rigoureuse et sérieuse. Cependant son cahier ne donne aucune indication chronologique, ni de date, ni de durée. Seules quelques lettres permettent de suivrent son itinéraire. La première expédition a lieu pendant l’été 1843, la seconde pendant l’été 1844. C’est durant son premier voyage qu’il ira jusqu’à Pont l’Abbé. Imaginons au passage ses conditions de voyage ainsi que l’accueil effarouché des populations locales… Détail peut-être anecdotique, sur ses centaines de planches, Lalaisse n’y a annoté que quatre mots en breton, dont le terme « bigouden » à Pont-L’Abbé…<br /> <br /> de par un itinéraire exceptionnellement riche, l’enquête est très complète. Il sait élargir ses croquis aux objets courants, paysages, habitat, montures… De plus sa vision est ennemie de toute généralisation. De ce fait, son témoignage est loin de proposer une image péjorative de la Bretagne : noirceur, lourdeur, grossièreté, gaucherie, sauvagerie et innocence ne sont absolument pas des adjectifs qui pourraient qualifier ses portraits, adjectifs pourtant courant chez les écrivains et peintres de l’époque. Cependant, Lalaisse a du procéder à des choix. Les croquis de costumes de travail sont assez rares, contrairement à ce qu’il a du observer… Tous les voyageurs ont été frappés par le nombre de mendiants en Bretagne et Lalaisse ne nous en montre pas un seul… Il nous propose donc un tableau sélectif de la société rurale bretonne et nous donne à voir les beaux costumes.<br /> <br /> a suivre, encore merci
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G
avez vous des infos sur F H Lalaisse famille ?<br /> pour étude généalogique<br /> <br /> g gelé
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L
et bien, Gwen, je reviens voir ta carte et je ne peux qu'admirer la côte et les personnages... c'est du beau travail. j'ai agrandi l'image...beaucoup de détails dans les personnages...des couleurs très douces.... et la côte, très découpée avec du bleu, du vert, du violet...tu peux être contente de ton travail !!!<br /> loula
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M
bonjour : j'adore les aquarelles et la tienne est trés belle ..ils ont les chapeaux rond Vive les Breton ......lol.....lol pour le blog de ta fille noté ,dés que j'ai un moment j'irais lui faire une visite ...Merci pour ton mail je vais y répondre ,mais je me remais de la marche pour le Tibet trés fatiguer mais pour la bonne causse..bisou de Michelotte
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G
Bien sûr, que je t'enverrai une photo, Elotine, mais pour cela, il faut que je la finisse, cette carte marine, et il y en a encore, du taf (comme disent mes ti-mecs)
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